Truffe Prix : Comment calculer le taux de prospection ?
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Si vous êtes assez heureux pour rencontrer ce qui manquera toujours à votre pauvre amie, un amour également inspiré, également ressenti ; songez, quelle que soit la perfection de cet amour, que dans une vallée vivra pour vous une mère de qui le cœur est si creusé par le sentiment dont vous l’avez rempli, que vous n’en pourrez jamais trouver le fond. Il m’enseignait doctoralement ces riens que l’esprit ou le cœur devinent ; à tout propos, il paraissait se défier de moi ; si je n’avais pas eu pour point d’appui mon amour, il m’eût rendu gauche et bête en affectant de croire que je ne savais rien. Être aimé, cher, être compris, est le plus grand bonheur, je souhaite que vous le goûtiez, mais ne compromettez pas la fleur de votre âme, soyez bien sûr du cœur où vous placerez vos affections. Suis-je suspecte en vous disant d’éviter les jeunes femmes, toutes plus ou moins artificieuses, moqueuses, vaniteuses, futiles, gaspilleuses ; de vous attacher aux femmes influentes, à ces imposantes douairières, pleines de sens comme l’était ma tante, et qui vous serviront si bien, qui vous défendront contre les accusations secrètes en les détruisant, qui diront de vous ce que vous ne pourriez en dire vous-même ?
La bienveillance habituelle du duc devint une sincère protection quand il me vit attaché de cœur, de tête et de pied aux Bourbons ; il me présenta lui-même à Sa Majesté. Après avoir eu, dès vingt et un ans, une audience du roi, je revins en France où, soit à Paris, soit en Vendée, j’eus le bonheur d’accomplir les intentions de Sa Majesté. Les courtisans du malheur sont peu nombreux ; la jeunesse a des admirations naïves, des fidélités sans calcul ; le roi savait juger les hommes ; ce qui n’eût pas été remarqué aux Tuileries le fut donc beaucoup à Gand, et j’eus le bonheur de plaire à Louis XVIII. Quand j’eus fini cette lettre, je sentais palpiter sous mes doigts un cœur maternel au moment où j’étais encore glacé par le sévère accueil de ma mère. Je devinai pourquoi la comtesse m’avait interdit en Touraine la lecture de cette lettre, elle craignait sans doute de voir tomber ma tête à ses pieds et de les sentir mouillés par mes pleurs.
Déjà plusieurs fois j’avais emmené le comte au dehors quand il menaçait de la tourmenter ; innocente ruse dont le succès m’avait valu quelques-uns de ces regards qui expriment une reconnaissance passionnée où l’amour voit des promesses. Quoique je fusse impatient de marcher sur les traces de Charles envoyé récemment au congrès truffes de Bourgogne Vienne, quoique je voulusse au risque de mes jours justifier les prédictions d’Henriette et m’affranchir de la vassalité fraternelle, mon ambition, mes désirs d’indépendance, l’intérêt que j’avais à ne pas quitter le roi, tout pâlit devant la figure endolorie de madame de Mortsauf ; je résolus de quitter la cour de Gand pour aller servir la vraie souveraine. Une lettre de madame de Mortsauf à son père, apportée avec des dépêches par un émissaire des Vendéens et dans laquelle il y avait un mot pour moi, m’apprit que Jacques était malade. Avant d’avoir connu madame de Mortsauf, un regard dur me blessait, l’accent d’un mot brusque me frappait au cœur ; j’truffes noires en tranches et huile de truffe blanche gémissais, mais sans rien savoir de la vie des caresses ; tandis qu’à mon retour de Clochegourde, je pouvais établir des comparaisons qui perfectionnaient ma science prématurée.
Et elle s’informa de sa santé, de choses et d’autres ; puis, d’un air indifférent, lui demanda si par hasard il n’avait pas rencontré Frédéric. Les premiers mois de son règne furent heureux : il rappela les exilés, se montra plein de déférence pour le sénat et généreux envers le peuple; mais, à la fuite d'une maladie provoquée par la débauche et qui paraît avoir altéré sa raison, il se livra à tous les excès de la folie, de l'orgueil et de la cruauté. Quand je descendit pour dîner, j’appris les désastres, de Waterloo, la fuite de Napoléon, la marche des alliés sur Paris, et le retour probable des Bourbons. Je vous demande en retour de me donner un grand bonheur : je veux vous voir grandissant parmi les hommes, sans qu’un seul de vos succès me fasse plisser le front ; je veux que vous mettiez promptement votre fortune à la hauteur de votre nom et pouvoir me dire que j’ai contribué mieux que par le désir à votre grandeur. Vers la fin de mai, poursuivi par les autorités bonapartistes auxquelles j’étais signalé, je fus obligé de fuir en homme qui semblait retourner à son manoir, allant à pied de domaine en domaine, de bois en bois, à travers la haute Vendée, le Bocage et le Poitou, changeant de route suivant l’occurrence ; J’atteignis Saumur, de Saumur je vins à Chinon, et de Chinon, en une seule nuit, je gagnai les bois de Nueil où je rencontrai le comte à cheval dans une lande ; il me prit en croupe, et m’amena chez lui, sans que nous eussions vu personne qui pût me reconnaître.
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